Qui sommes-nous ?
Fondée en 1998, suite à la rédaction d’un éditorial du Monde diplomatique : « Désarmer les marchés » (décembre 1997), Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Attac se revendique comme un mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens. Attac produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations…
Fin 2010, Attac est présente dans une cinquantaine de pays, chaque organisation nationale étant autonome et devant simplement adhérer à la plateforme internationale ; Attac France compte près de 10 000 membres et plus de 170 comités locaux.
L’association est dirigée par un conseil d’administration de 42 membres élus par les adhérents, et dispose de l’expertise d’un conseil scientifique de 110 membres.
Articles les plus récents
-
31 octobre, par Daniel Hofnung
Après deux ans de travaux, le nouveau Plan d’Adaptation au Changement Climatique a été présenté le 25 octobre. Il contient des mesures pour s’adapter à un réchauffement de 4°.
Ceci correspond à un des scénarios du GIEC, celui où l’on continue sur la trajectoire actuelle (business as usual).
S’adapter est-il la seule solution ? Et y a-t-il un lien avec la défense de la biodiversité ?
En 2020, Leclère et alt. avaient publié dans « Nature » un tout autre scénario, portant sur la (…)
-
8 octobre, par Alain Mouetaux,
Christian Delarue,
Eliane Cesarin Mayoussier,
Jacques Testart,
Jean-Luc Picard-Bachelerie,
Jean-Michel Toulouse,
Margaret Méchin,
Martine Boudet,
Martine Monier,
Monique Demare,
Robert Joumard
Notre espace démocratique est sous tension . De multiples questions surgissent, sociales, écologiques, mais nous sentons bien qu’elles butent désormais contre un mur infranchissable (pour exemples la réforme des retraites et, quoique sur un mode différent, les mégabassines (1). Ce mur porte un nom : la crise de la démocratie. D’où la question : doit-on renforcer plus encore le pouvoir présidentiel ou, au contraire, réanimer notre vie démocratique par plus de pouvoirs citoyens ?
Depuis (…)
-
21 septembre, par Commission Enseignement-Recherche
Ce livre cherche à penser les langues et les cultures dans un monde traversé par la mondialisation néo-libérale, et en même temps par des aspirations enracinées dans le local.
Dans une perspective qui se veut optimiste malgré les obstacles, cet ouvrage interroge le rapport entre les identités culturelles et linguistiques, et un système démocratique où chaque peuple et chacun devrait voir sa place reconnue.
18 chapitres, 18 contributions d’auteurs de diverses origines du Nord et du Sud, (…)
-
12 septembre
Argumentaire destiné à alimenter l’atelier "Comprendre la position abolitionniste d’Attac", qui a eu lieu lors du week end stratégique le 24 août 2024.
Les arguments sont de plusieurs ordres.
La prostitution résulte d’une construction patriarcale millénaire. Elle ne relève ni de la sexualité, ni du travail, mais de la marchandisation de la personne, particulièrement des plus vulnérables. Le néolibéralisme a trouvé dans la prostitution un « secteur » où se déployer pour générer d’énormes (…)
-
7 septembre, par Christian Delarue,
Jean-Luc Picard-Bachelerie,
Jeanne Parreau,
Martine Monier,
Monique Demare
Ce conseil lancé il y a quelques années par Alain Duhamel fut écouté : « Il faut qu’Emmanuel Macron se représidentialise, voire qu’il se rebonapartise. » (03/10/2018 sur RTL) ! Diable ! Alain Duhamel voulait ainsi inverser le processus de démocratisation de la "démocratie réellement existante" au lieu de le poursuivre. Entreprise réactionnaire !
Emmanuel Macron s’est mué au fil des ans en Bonaparte pratiquant ce qu’on a pu appeler jadis un "césarisme démocratique » (1 ) oxymore dans lequel (…)
-
1er septembre, par Gérard Collet
Résumé de la situation politique et sociale après les élections législatives de juillet 2024.
Du désordre et de la panique engendrées par la dissolution de l’Assemblée Nationale, n’est sortie aucune clarification, et le fameux « sursaut républicain », s’il a cette fois encore repoussé le risque, n’a en rien conjuré la montée de l’extrême droite dans les suffrages. La gauche, réunie en urgence dans un « Nouveau Front Populaire », a voulu se croire ragaillardie par les résultats, (…)
-
19 août, par Daniel Hofnung
Parmi les mesures annoncées pour diminuer l’usage de combustibles fossiles et aller vers la transition énergétique plusieurs ont un effet totalement opposé au but recherché.
Pour installer des capteurs solaires photovoltaïques, plusieurs projets prévoient de couper à blanc des centaines d’hectares de forêts. Reporterre avait identifié dans un article de 2022 deux mégaprojets de 3.000 hectares dont 1.700 hectares de forêts, et 82 plus petits projets, totalisant aussi 1.700 hectares de (…)
-
12 août, par Martine Boudet
Pourquoi l’impression qui est retenue est-elle souvent celle d’une cérémonie dans l’ensemble débridée et du "too much", qui a entaché l’iconique défilé des équipes de sportifs et des artistes qui les accompagnaient ?
Cela malgré l’évidente intention des organisateurs d’orienter le spectacle dans le sens du respect des communautés qui peuvent subir des discriminations, qu’il s’agisse des femmes, des minorités racisées, des homosexuel-les…Cela malgré de remarquables prestations (…)
-
14 juillet, par Daniel Hofnung
Au cours de sept jours d’abord de conférence puis de visites nous avons vu plusieurs ouvrages de stockage d’eau de mousson, certains en service depuis plusieurs années, d’autres récents et pas encore remplis par la mousson, et deux autres en chantier. Ces ouvrages sont l’opposé des mégabassines : ils remplissent les nappes phréatiques, alors que celles-ci les vident.
Article mis à jour après le rassemblement contre les méga-bassines à Melle, où Rajendra Singh, initiateur de ces (…)
-
8 juillet, par Commission Enseignement-Recherche
Le chaos est déjà là, les prévisions d’experts nous décrivent l’effondrement à venir. Mais aucune de ces prévisions ne présente une vue d’ensemble qui permette de parer au plus urgent, au plus fatal. Les menaces s’inter-fécondent en monstrueux accouplements.
Les dirigeants de cette planète n’ont pas perçu que la survie n’attendra pas 2050 et ne respectera pas les 1,5°C de réchauffement : le monde a changé et ils l’ignorent. Plus on tardera, plus l’addition sera lourde. Un nouvel ordre (…)