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Restaurer le climat

avec les forêts, l’eau et quelques mutations

vendredi 29 août 2014, par Daniel Hofnung

Le problème de l’eau est rarement évoqué, ou est abordé comme une conséquence du changement climatique. Pourtant, restaurer le petit cycle de l’eau peut permettre de restaurer le climat, car son altération, comme nous le verrons ci-dessous, a contribué à le dégrader.

À l’approche de la COP 21, conférence sur le climat qui se déroulera en France fin 2015, la mobilisation croît contre les fausses solutions qui nous sont proposées par les multinationales (marché carbone et autres lubies comme l’économie verte) et contre l’absence de solutions à la hausse croissante des émissions de gaz à effet de serre, devant laquelle les États de plus en plus baissent les bras.

Combattre les reculs et l’impuissance est essentiel, de même qu’exiger des engagements sur les émissions à effet de serre, mais il nous faut aussi mettre en avant des alternatives : promouvoir des réductions drastiques de consommation d’énergie dans les pays développés, lutter contre le gaspillage, développer les énergies renouvelables et mettre en cause le concept trompeur de « développement », qui se révèle être un développement de la marchandisation avec des solutions technicistes développées par les multinationales.

Mais il faut aller plus loin en posant la question : comment restaurer ce climat détruit
méthodiquement par notre mode de développement ? Comment reconstruire une nouvelle harmonie entre les humains et la nature, les humains et la Terre-Mère bien mise à mal qui leur a donné naissance et qui les porte ?

C’est ici qu’il faut poser la question de l’eau, qui représente environ 70 % du poids de notre corps mais aussi 1,4 milliards de km3 sur notre planète, dont 6,8 millièmes sont dans les nappes souterraines, 50 millionièmes dans l’humidité du sol, 10 millionièmes dans l’atmosphère, un millionième dans les rivières et 4 dix-millionièmes dans les organismes vivants.

Dans son projet absurde de dominer la nature, la société actuelle a bouleversé notre environnement : en un siècle, 50 % des forêts ont disparu [1], l’agriculture productiviste a conquis d’énormes territoires avec ses cultures uniformes de végétaux produits par les grainetiers (hybrides ou OGM) cultivés avec force engrais et pesticides, les milieux naturels ont été bouleversés, des fleuves canalisés ou détournés, les mégapoles ne cessent de grandir, dévorant tous les terrains proches pour étendre sans cesse leur univers artificiel avec air conditionné, atmosphère étouffante et sèche l’été et nuages de pollution toxique au-dessus d’elles.

Il est temps d’aller dans le sens opposé, et c’est ainsi, si c’est mené partout dans le monde, qu’on peut agir positivement sur le climat.

Le rôle des forêts

La destruction des forêts n’est pas nouvelle, elle a commencé au néolithique, avec la naissance de l’agriculture.

Dans certains cas elle a conduit à une désertification de vastes zones.

En France, de grandes surfaces boisées ont été éliminées au XIX° siècle pour les besoins de l’industrie ou simplement pour se chauffer. Il en a résulté des inondations catastrophiques, accompagnées de coulées de boue ou de pierres, là où plus aucune végétation ne retenait les sols.

Inondations dans un village au début du XX°siècle (film « Aigoual, la forêt retrouvée »)

Des programmes de reboisement massif ont alors été conduits, faisant revenir après quelques années la pluie, réalimentant des rivières devenues asséchées. [2]

L’expérience partout dans le monde montre que là où des forêts ont été abattues, la pluviométrie diminue, localement et à l’échelle régionale ; une déforestation peut modifier le climat en le rendant plus sec et plus chaud à des milliers de kilomètres.

La forêt :

  • joue le rôle de climatiseur naturel, par l’évapotranspiration des feuilles. Un grand arbre, c’est un climatiseur de 50 kW, dont le condenseur [3] n’est pas à quelques mètres sur la façade, mais dans les nuages ! Dans une forêt, l’été, l’air est plus humide, la température est de quelques degrés plus basse qu’alentour. La forêt joue donc un rôle sur le climat, au niveau local et régional.
  • Produit de l’oxygène en absorbant le CO2. [4]
  • Aide l’eau de pluie à s’infiltrer dans la terre, le long des racines qui descendent profondément à travers le sol.
  • contribue à retenir les sols, évite le ravinement lors des fortes précipitations et retient la terre végétale.
  • Produit de l’humus qui enrichit le sol.
  • Abrite de nombreuses espèces vivantes en surface (mammifères, oiseaux, insectes...) et dans le sol (lombrics, micro-organismes...)

Il est donc essentiel de :

  • lutter partout contre la déforestation, quel qu’en soit le but. [5]
  • reboiser massivement, en particulier dans les zones devenues semi-désertiques ou désertiques, afin de faire revenir la pluie et de restaurer le climat sur la planète. [6]

Les zones humides et l’infiltration de l’eau de pluie

L’infiltration de l’eau de pluie dans le sol est indispensable pour assurer le bon déroulement du petit cycle de l’eau, qui voit l’eau de pluie s’infiltrer dans le sol, puis alimenter les nappes phréatiques et permettre la vie et la croissance de la végétation, et enfin s’évaporer pour reformer des nuages qui donneront de la pluie. [7]

L’eau c’est la vie, et c’est par le petit cycle de l’eau surtout que l’eau se transmet à la terre.

Mais il est très perturbé par tout le développement actuel :

  • agriculture intensive : les insecticides utilisés massivement tuent la vie des sols, en particulier les micro-organismes qui les régénèrent, et les lombrics qui les aèrent et en assurent la perméabilité. La terre traitée chimiquement pendant de longues années perd sa vie souterraine et se transforme en croûte, qui ne laisse l’eau pénétrer que lentement, et qui est ravinée en cas de forte pluie.
  • La disparition des haies, afin d’avoir de grandes surfaces pour les machines agricoles, joue aussi un rôle dans le ravinement. La monoculture de variétés uniformes, non-adaptées aux conditions locales oblige souvent à fournir de l’eau aux végétaux. Il en est de même pour la culture de céréales fortement exigeantes en eau, comme le maïs utilisé pour l’élevage intensif du bétail.
  • L’irrigation amène soit à puiser dans les rivières, soit à les détourner, soit à puiser dans les nappes phréatiques. Le pompage des eaux souterraines a plus que doublé entre 1960 et 2000, dépassant désormais 283 km3 par an [8]. Il est ainsi responsable, au moins au cours des deux dernières décennies, d’une hausse significative du niveau des mers. Dans certains pays (Libye, Égypte, péninsule arabique, Jordanie, Ouzbékistan, Malte), on puise dans des nappes fossiles, non-renouvelables. Ailleurs, le puisage intensif dans les nappes amène la baisse de leur niveau et leur salinisation progressive.
  • L’aménagement des rivières et des fleuves a abouti parfois à leur canalisation et à l’artificialisation des berges. En Slovaquie, on a été même jusqu’à supprimer des méandres pour gagner de la surface cultivable. Ailleurs (mer d’Aral, Colorado aux USA) l’irrigation a amené à détourner des fleuves qui ont ensuite connu une salinisation, tuant toute vie à leur embouchure [9].
  • La suppression des zones humides, dont le nombre a été divisé par deux en France entre 1950 et 1990, et qui ont perdu deux tiers de leur superficie [10].
  • A plus petite échelle, la disparition de nombreuses mares et étangs qui favorisaient l’infiltration de l’eau.
  • La croissance urbaine, qui mite les surfaces agricoles et les réduit.

Multiplier les zones d’infiltration des eaux de pluie peut, au contraire, amener des résultats étonnants et restaurer le climat en quelques années ou quelques décennies.

Au Rajasthan, dans le district d’Alwar, les anciennes fosses (johads) qui infiltraient l’eau étaient tombées en désuétude. La région était devenue semi-désertique et la population souffrait de malnutrition. Leur restauration a permis de recharger les nappes phréatiques en quelques

un « johad » (image du film « Alwar, le miracle de l’eau retrouvée »)

années, et de refaire couler cinq rivières asséchées depuis 40 ans. Désormais, il y a trois récoltes par an, les marchés locaux regorgent de produits de la terre, et l’exode rural s’est inversé, avec le retour de paysans partis à la ville. [11] Des expériences similaires existent ailleurs en Inde où les systèmes créés sont toujours gérés démocratiquement par les communautés, sans intervention des autorités qui ne les ont ni promu, ni mis en place.

Ailleurs dans le monde, par exemple au Burkina-Faso, le creusement de cavités rondes contenant des graines et un peu de compost, le zaï, a permis la culture sur des terres dégradées et sèches. Cette technique, simple, n’a guère été promue par les autorités qui mettent en avant plutôt des solutions techniques. Pourtant, elle a permis de réhabiliter 3 millions d’hectares au Burkina-Faso, et elle s’est répandue avec succès dans 8 pays du Sahel. Là aussi l’initiative est populaire et la gestion démocratique. [12] Au Mexique et en Amérique Latine, les acequias, canaux non étanches infiltrant l’eau, aux berges plantées, et gérés de façon communautaire, rendent l’eau de pluie à la terre et assurent le bon fonctionnement du petit cycle de l’eau.

En Slovaquie, la réalisation à faible coût avec des matériaux et une main d’œuvre locaux de milliers de petits ouvrages ralentissant le cours des ruisseaux, ou de mares et d’étangs pour l’infiltration de l’eau a permis de prévenir avec succès les inondations, tout en régularisant les cours d’eau (désormais plus abondants l’été).

Retenues en série sur un cours d’eau en Slovaquie (photo Michal Kravčík)

Ainsi, le coût des 6 premiers mois de travaux a été presque compensé par le prix des dommages évités lors de l’inondation qui a suivi et qui n’a pas causé de destructions là où l’intervention avait eu lieu. [13]

La preuve est ainsi faite qu’on peut combattre la désertification et les inondations avec des solutions simples, mises en place par les communautés ou les autorités locales, gérées démocratiquement.

  • rendre l’eau à la terre en la faisant s’infiltrer dans le sol en des milliers de lieux, par de multiples moyens adaptés à chaque pays et chaque situation (fosses, mares, petites rétentions d’eau ou petites retenues, johads, zaï, acequias...)
  • restaurer les zones humides supprimées et lutter, comme à Notre-Dame des Landes contre leur suppression, les mettre en communication avec les cours d’eau : les zones humides sont les reins de la Terre, elle assurent l’épuration de l’eau et elles sont des lieux de biodiversité et d’éclosion des organismes vivants.

    les dessins sont issus de la présentation « eau et changement climatique , adaptons-nous » (agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse)

  • Restaurer les berges arborées, faciliter les divagations des rivières et les méandres, pour infiltrer l’eau et recharger les nappes phréatiques.
  • Restaurer les haies dans les champs afin de lutter contre le ravinement et préserver la biodiversité. Les haies abritent les oiseaux, utiles contre des insectes nuisibles. [14]
  • Lutter pour l’agriculture biologique ou utilisant un minimum de pesticides (agriculture intégrée) afin de restaurer la biodiversité des sols.
  • Développer l’agroforesterie, qui combine couvert arboré partiel et culture, et favorise la pousse des céréales grâce à l’action des racines des arbres qui aident à infiltrer l’eau.
  • Développer l’élevage à l’herbe : une prairie naturelle, entourée de haies et avec quelques zones ombragées par des arbres permet l’infiltration de l’eau dans la terre et limite la transformation du rayonnement solaire en chaleur sensible.

Le problème des villes, des îlots de chaleur urbaine, et leur restauration

Du point de vue du cycle de l’eau, les villes sont ce qu’il y a de pire : l’eau des toitures et des rues est collectée, va dans les réseaux d’assainissement, et de là, une fois épurée, elle va à la mer : ce sont ainsi des km3 d’eau qui vont à la mer chaque année dans les villes de France. La végétation, souvent y est peu importante, et les îlots de fraîcheur urbains (parcs, bois) rares. Le rayonnement solaire sur les surfaces de béton ou d’asphalte se transforme en grande majorité en chaleur sensible. S’ajoute à cela la chaleur générée l’été par les climatiseurs, les véhicules...

La température des villes croît, avec 4° degrés de plus que la campagne voisine, et plus dans les mégapoles, Tokyo arrivant à une dizaine de degrés. L’air urbain, plus chaud, est aussi plus sec, il peut générer des courants ascendants qui jouent sur le climat et le perturbent en favorisant des événements extrêmes. Ils peuvent éloigner des pluies, qu’au contraire les montagnes attirent.

Îlot de chaleur urbain (source ADEME Languedoc-Roussillon)

Rendre l’eau à la terre est donc essentiel en ville.

Toute une série de mesures sont possibles :

  • multiplier les zones plantées, en particulier avec des arbres, ne pas réaliser d’aménagement urbain sans arbres et sans zone de pleine terre
    où l’eau s’infiltre.

    Illustration agence de l’eau RMC, idem

  • Favoriser des zones d’infiltration (noues, bassins secs ou en eau, puits ou noue d’infiltration des eaux de toiture, chaussées drainantes quand c’est possible)
  • développer les toitures végétalisées, les jardins sur les terrasses, les jardins de pluie alimentés par les eaux de terrasse.
  • Pour chaque m2 imperméabilisé, créer (au moins) un m2 et demi de surface où l’eau puisse s’infiltrer [15].
  • limiter la croissance urbaine.

De telles mesures, si elles étaient appliquées, réduiraient fortement les problèmes d’îlot de chaleur urbain et les perturbations climatiques générées par les villes.

Agir sur les émissions de gaz à effet de serre ne suffit donc pas : c’est le cycle de l’eau qu’il faut restaurer.

 Sans un arrêt de la déforestation et un reboisement massif
 Sans un arrêt du surpompage dans les nappes phréatiques
 Sans une modification radicale des techniques agricoles et des aménagements concernant l’eau pour rendre celle-ci à la terre
 Sans une transformation de la politique urbaine pour infiltrer l’eau en ville et développer massivement la nature en ville

LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE CONTINUERA
Il est temps d’agir pour promouvoir d’autres solutions !

Comme l’ont été la plupart des expériences décrites ci-dessus, elles doivent être menées avant tout au niveau local, avec les citoyens, et être gérées démocratiquement, en inventant de nouvelles formes de démocratie ou en rénovant des formes traditionnelles : c’est la multiplication d’actions locales pour restaurer le cycle de l’eau qui aura un effet sur le climat, non seulement localement, mais aussi globalement.

Elles ne font pas l’objet de gros investissements, elles mobilisent la main d’œuvre locale et procurent des emplois : pas de grands barrages ou de méga-travaux, pas de marchés juteux pour les multinationales, nos interventions sont petites mais elles sont partout.

Nous devons nous garder des fausses solutions qui nous sont proposées actuellement :

  • les mécanismes de compensation écologique ou de compensation de la biodiversité, qui ne sont rien d’autre qu’un droit à détruire l’environnement pour construire de nouvelles infrastructures ou réaliser des grands projets.
  • les « réserves d’actifs naturels » qui participent à la marchandisation de la nature, l’économie verte qui veut calculer les prix de la nature, et la créations de marchés dérivés pour les biens de la nature.
  • Le REED (Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation) qui n’est qu’un mécanisme de marchandisation de la forêt pour l’exploiter, la monnayer ou en supprimer la diversité biologique.
  • le Climate Smart Agriculture, qui pousse à des compensations d’émissions au profit de solutions agricoles proposées par les multinationales du secteur en particulier dans les pays émergents.
  • Le Blue Carbon, qui pousse à utiliser l’eau et les mers pour stocker le carbone.
  • La géo-ingénierie, qui veut utiliser aussi l’atmosphère en y dispersant des produits modifiant le climat ou réfléchissant le rayonnement solaire
  • les cultures d’agro-carburants, qui utilisent des surfaces agricoles ou détruisent des forêts pour produire des combustibles et donc évitent de réduire leur usage.
  • Et des quantités d’autres méthodes.

Des solutions industrielles ou pilotées par les multinationales sont proposées partout, ils vont jusqu’à imaginer de recharger les aquifères qu’ils ont vidé et dont ils ont causé la salinisation, ou à reprendre nos solutions, en achetant des terres sur les aires de captage des sources d’eau potable pour les convertir à l’agriculture biologique.

Rien n’arrête la volonté des multinationales et des grandes banques de contrôler la planète, pour, en fin de compte, imposer leurs solutions, pour leur plus grand profit.

La lutte qui s’annonce sera difficile, complexe, et si nous devons parvenir à réduire les émissions de gaz à effet de serre, nous devons aussi REDONNER PARTOUT L’EAU À LA TERRE-MÈRE.
C’est uniquement cela qui PERMETTRA DE RESTAURER LE CLIMAT et la planète en partie désertifiée avec le capitalisme, pour ouvrir sur une nouvelle ère d’harmonie entre l’Humain et la Nature, entre l’Humain et la Terre-mère.
L’eau est une source de vie, pas de profit !


[1enquêtes de l’ONU et du REDD, cité dans l’article de Monde en lien, pour le reste l’article de wikipédia donne des références utiles

[2Voir l’exemple du mont Aigoual, ou la nouvelle de Jean Giono, « l’homme qui plantait des arbres » qui transpose des faits réels – le reboisement en Provence fin XIX° – sous forme imagée.

[3Partie d’un climatiseur qui dégage la chaleur prise à l’intérieur, à laquelle s’ajoute la chaleur due au fonctionnement

[4Ceci si la dégradation des arbres morts ne compense pas le CO2 absorbé par ceux qui poussent : une exploitation basée sur des coupes limitées, d’abord de bois d’œuvre, est donc utile à la forêt. Elle ne doit jamais aboutir à des surfaces à découvert (coupes « à blanc ») et doit préserver la biodiversité de la forêt (à l’opposé des monocultures de résineux pour la biomasse, alimentant des centrales industrielles)

[5Culture intensive de céréales ou de soja, de palmiers à huile, d’agrocarburants, prairies pour l’élevage, grandes, exploitations de ressources minières, urbanisation et aussi exploitation excessive de certaines essences d’arbres. Les principales zones de déforestation sont en Amazonie, en Afrique équatoriale, dans le sud-est asiatique (Malaisie, Indonésie...)

[6Près de deux milliards d’hectares, actuellement asséchés, soit 1/3 des terres émergées auraient vocation à être reboisés

[7A l’opposé, dans le grand cycle de l’eau, l’eau de pluie ruisselle et alimente les rivières, puis va à la mer d’où elle s’évapore, formant des nuages qui donneront de la pluie sur la mer et la terre.

[8« perspectives de l’environnement de l’OCDE à l’horizon 2050 : les conséquences de l’inaction » chap. 5 : eau OCDE 2012

[9Atlas mondial de l’eau, David Blanchon, Éd. Autrement 2013

[10Atlas mondial de l’eau, id.

[11Bénédicte Manier « un million de révolutions tranquilles » Éd. Les liens qui libèrent 2012

[12Bénédicte Manier, id.

[13sur la démarche Michal Kravčík et alt. « water for the recovery of the climate, a new water paradigm » www.waterparadigm.org (en slovaque ou en anglais) résumé dans mon article en lien ci-dessus

[14Pour toutes ces mesures voir l’excellente petite animation faite par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse « eau et changement climatique, adaptons-nous ! » lien ci-dessus

[15Proposition sur le site de l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. http://www.eaurmc.fr/climat.html
Il existe des zones d’aménagement, par exemple à Grenoble, où toutes les eaux de pluie sont infiltrées.