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L’action des régions sur l’hygrométrie de l’air
observations curieuses du ciel lors d’une fin de canicule
jeudi 27 juillet 2017, par
J’ai longtemps hésité à mettre ces observations en ligne, sachant le sujet polémique et ne sachant pas comment les présenter. Avec l’arrivée de l’été, il m’a semblé nécessaire de diffuser cette information, qui pose beaucoup de questions et pourrait être dérangeante ; j’ai finalement opté pour une présentation relativement humoristique.
Il peut paraître étonnant que l’hygrométrie de l’air puisse entrer dans les pouvoirs des régions.
Pourtant, une preuve manifeste en a été donnée à travers des observations que j’ai pu faire, lors des derniers jours de la canicule de fin juillet début août 2016, et qui ont donné lieu à une série de photos.
Le fait que des traînées d’avions commerciaux, voire qu’un voile sur le ciel puissent être visibles, serait lié à l’hygrométrie de l’air, suivant les explications couramment admises sur ces questions.
Un aspect du ciel radicalement différent à la limite de régions entre l’Île de France et Bourgogne-Franche-Comté montre que cette hygrométrie peut varier du tout au tout entre deux régions voisines.
Le 1er août 2016, à Paris et dans la région, la chaleur était étouffante, le soleil de plomb, le ciel uniformément bleu, et il en avait été de même toute la semaine précédente.
Le 2 août au matin, le ciel était soudain différent : des formations nuageuses diffuses, de multiples traînées d’avions visibles quadrillant le ciel, alors que si quelques rares avions étaient visibles les jours précédents, leurs traînées n’étaient pas visibles ou s’effaçaient rapidement.
J’avais un rendez-vous à 14 heures à Sens, j’ai donc pris la route d’Ivry où j’habite par l’autoroute A4, puis la Francilienne, puis l’autoroute A5 jusqu’à Sens.
Peu avant d’entrer sur l’A5, aux environs de Melun, je me suis rendu compte qu’en direction du sud, le ciel était bleu comme la veille. J’ai alors commencé à prendre des photos.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, près de Montereau, le ciel bleu devenait plus présent au dessus de l’horizon, au sud.
La surprise a été au passage de la limite entre les deux régions, matérialisée par un panneau de signalisation : un ciel radicalement différent côté Île de France (nuages diffus, traînées d’avions) et côté Bourgogne-Franche-Comté où le ciel était du beau bleu des jours précédents : à tel point qu’à la limite de régions, une traînée d’avion s’arrêtait net !
Un peu plus d’une dizaine de kilomètres après, je me suis arrêté sur l’aire du péage de Saint-Denis les Sens.
Sur l’arrière côté Île-de-France : les nuages diffus et les traînées d’avion emplissent le ciel.
Sur l’avant, côté Bourgogne-Champagne, un beau ciel uniformément bleu, sans la moindre traînée ni le moindre nuage.
Et à la limite des deux (la limite entre les 2 régions, n’est plus tout à fait verticale, je suis un peu plus loin) : les nuages diffus, avec quelques-uns un peu décalés par le faible vent, ainsi qu’une traînée d’avion interrompue d’un côté et un ciel uniformément bleu de l’autre côté.
Décidément, si les traînées d’avions sont bien visibles en fonction de l’hygrométrie, les régions ont un pouvoir nouveau : celui de régler l’hygrométrie.
À tel point que les traînées d’avions et les nuages s’arrêtent aussi nettement à la limite de régions que le nuage radio-actif de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières de la France en 1986.
J’ai passé la nuit dans la région de Sens. Le ciel est resté uniformément bleu jusqu’au soir, la nuit a été claire et belle, mais dès le lendemain matin la ronde des avions laissant des traînées avait repris sur la Bourgogne. Le ciel était quadrillé de traînées, puis de nuages légers et d’un voile blanc ténu, similaires à ceux présents en Île de France la veille.
Je vous laisse maintenant choisir l’explication de cette petite histoire :
A/ les régions peuvent agir sur l’hygrométrie de l’air, ceci explique que des traînées d’avions et des nuages puissent être visibles dans une région et pas dans une autre, ou très éventuellement : il pourrait y avoir un changement radical d’hygrométrie à un endroit donné, mais qu’il se retrouve ce jour là très exactement à une limite de région paraît statistiquement relever presque de l’impossible.
ou :
B/ la géo-ingénierie existe dès maintenant à grande échelle, de très nombreux avions quadrillent le ciel presque quotidiennement pour agir sur le climat (et ceci est planifié au niveau régional). Ils larguent des produits chimiques formant des traînées subsistantes qui s’étalent progressivement et dont les micro-particules favorisent la condensation de l’humidité de l’air en nuages légers, dans le cadre de la « gestion du rayonnement solaire » (GRS). Ces particules contiennent de l’aluminium pour refléter le rayonnement solaire, ce qui explique le taux d’aluminium élevé mesuré dans l’air ambiant en région parisienne1. Cette méthode, pour fonctionner, nécessiterait une hygrométrie minimale, ce qui expliquerait qu’il n’y ait pas d’épandages les jours de temps très sec. Je vous laisse vérifier en regardant le ciel, en particulier en fin de période de canicule, où des différences peuvent apparaître entre le ciel de deux régions. Pensez à prendre des photos !
In English :
Regional Action on Air Humidity Curious Observations of the Sky at the End of a Heatwave Thursday, July 27, 2017, by Daniel Hofnung
I hesitated for a long time about posting these observations online, knowing the subject was controversial and not knowing how to present them. With the arrival of summer, it seemed necessary to share this information, which raises many questions and could be disturbing ; I finally opted for a relatively humorous presentation. It may seem surprising that air humidity could fall under the jurisdiction of the regions. However, clear proof of this was provided through observations I was able to make during the last days of the heatwave in late July and early August 2016, which gave rise to a series of photos. The fact that commercial aircraft contrails, or even a veil across the sky, can be visible, is thought to be linked to air humidity, according to commonly accepted explanations on these issues.
A radically different appearance of the sky at the regional border between Île-de-France and Bourgogne-Franche-Comté shows that this humidity can vary dramatically between two neighboring regions. On August 1, 2016, in Paris and the surrounding region, the heat was stifling, the sun blazing, and the sky uniformly blue, as it had been the case all week before.
On the morning of August 2, the sky was suddenly different : diffuse cloud formations, multiple visible aircraft contrails crisscrossing the sky, whereas while a few rare aircraft had been visible in previous days, their contrails were not visible or were quickly disappearing. I had an appointment at 2:00 PM in Sens, so I took the A4 motorway to Ivry, where I live, then the Francilienne, then the A5 motorway to Sens. Shortly before joining the A5, near Melun, I realized that heading south, the sky was blue like the day before. I then started taking photos. A few dozen kilometers further, near Montereau, the blue sky became more present above the horizon to the south.
The surprise came when I crossed the border between the two regions, marked by a road sign : a radically different sky on the Île-de-France side (diffuse clouds, airplane trails) and on the Bourgogne-Franche-Comté side, where the sky was the beautiful blue of the previous days : so much so that at the regional border, an airplane trail stopped dead ! A little over ten kilometers later, I stopped at the Saint-Denis-les-Sens toll plaza. Towards the rear, on the Île-de-France side : diffuse clouds and airplane trails fill the sky. Towards the front, on the Burgundy-Champagne side, a beautiful, uniformly blue sky, without a single trail or cloud. And at the boundary between the two (the boundary between the two regions is no longer completely vertical ; I’m a little further away) : diffuse clouds, with a few slightly shifted by the light wind, as well as an airplane trail interrupted on one side and a uniformly blue sky on the other. Decidedly, if airplane trails are clearly visible depending on the humidity, the regions have a new power : that of regulating humidity. So much so that the airplane trails and clouds stop as clearly at regional boundaries as the radioactive cloud from Chernobyl stopped at the French border in 1986. I spent the night in the Sens region. The sky remained uniformly blue until evening ; the night was clear and beautiful, but by the next morning, the planes leaving trails had resumed their patrol over Burgundy. The sky was crisscrossed with contrails, then light clouds and a thin white veil, similar to those present in the Île-de-France region the day before.
I’ll now let you choose your explanation for this little story : A/ Regions can influence air humidity, which explains why airplane trails and clouds can be visible in one region and not in another, or very possibly : there could be a radical change in humidity in a given location, but for it to be found on that day exactly at a regional boundary seems statistically almost impossible. or : B/ Geoengineering already exists on a large scale, with numerous airplanes crisscrossing the sky almost daily to influence the climate (and this is planned at the regional level). They drop chemicals that form persistent trails that gradually spread, and whose microparticles promote the condensation of air humidity into light clouds, as part of "solar radiation management" (SRM). These particles contain aluminum to reflect solar radiation, which explains the high aluminum level measured in the ambient air in the Paris region1. This method, to work, would require a minimum humidity, which would explain why there is no spraying on very dry days. I’ll let you check by looking at the sky, especially at the end of a heatwave, when differences can appear between the skies of two regions. Remember to take photos !