Qui sommes-nous ?
Fondée en 1998, suite à la rédaction d’un éditorial du Monde diplomatique : « Désarmer les marchés » (décembre 1997), Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Attac se revendique comme un mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens. Attac produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations…
Fin 2010, Attac est présente dans une cinquantaine de pays, chaque organisation nationale étant autonome et devant simplement adhérer à la plateforme internationale ; Attac France compte près de 10 000 membres et plus de 170 comités locaux.
L’association est dirigée par un conseil d’administration de 42 membres élus par les adhérents, et dispose de l’expertise d’un conseil scientifique de 110 membres.
Articles les plus récents
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3 janvier 2017, par Martine Boudet
Contribution pour la réunion de CA du 10 décembre 2015- Points sur "la période électorale et les mouvements sociaux" et sur "les campagnes".
A la 2e réunion inter-associative (du 15 novembre) sur "la période électorale et les mouvements sociaux », des interventions de représentants (ci-après) ont porté sur la gestion autoritaire-sécuritaire de la période et la récupération xénophobe des questions identitaires. Cette politique alimente la lame de fond réactionnaire dans laquelle (…)
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1er janvier 2017, par Daniel Hofnung
J’avais rencontré Judith D. Schwartz l’an dernier, lorsqu’elle était venue à Montreuil pour le week-end des alternatives, au milieu de la COP 21. De nombreux ateliers étaient organisés, dont trois par l’European Water Movement. Judith a assisté à celui sur "eau et climat", à l’initiative de la Coordination Eau Île de France, avec la participation de Michal Kravcik de Slovaquie et de Rajendra Singh, du Rajasthan (Inde). Elle m’a prévenu alors de la sortie prochaine d’un livre qu’elle écrivait (…)
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23 décembre 2016, par Commission Enseignement-Recherche
La lame de fond réactionnaire et xénophobe incite aux recompositions idéologiques et stratégiques, à des prospectives adaptées. Ainsi, l’un des enjeux de la période est de mieux articuler les principes d’égalité socio-scolaire et de diversité culturelle, et de revisiter les programmes en relation. C’est l’objectif de cet entretien entre deux enseignants, responsables associatifs et essayistes.
Martine BOUDET [1]- Grégory CHAMBAT [2]
Pourriez-vous caractériser (…)
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29 novembre 2016, par Martine Boudet
Le silence assourdissant d’Attac sur les questions de migration (pas un mot à ce sujet dans le texte d’orientation du dernier congrès) se justifie pour nombre de militants de deux façons.
La première raison évoquée est qu’Attac doit s’en tenir au cœur de sa vocation : dénoncer les aspects économiques et financiers de la mondialisation libérale ; et ne saurait prendre en charge l’ensemble de ses conséquences.
Réduire les migrations à une conséquence parmi d’autres de la mondialisation, (…)
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28 novembre 2016, par Groupe Société-Cultures
On a droit aux primaires de droite ou de gauche - au cas où vous voyez une différence majeure entre les deux...- celle de la droite le 27 novembre, puis celle du PS ( parti qui usurpe le nom de Jaurès, et appelé par certains « Pourris Salauds »... )
alors qu’on sort à peine de sept mois de lutte acharnée contre la « loi » Travail ( non votée) ET son monde, qu’on vient de se prendre dans la gueule cette saloperie, et en plus 725 procès depuis février avec des peines de prison, souvent (…)
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13 novembre 2016, par Martine Boudet
La situation démocratique et sociale en cette rentrée 2016 : leçons de la mobilisation contre la loi Travail et son monde. Contributions aux Rencontres des Nuit Debout ! 11-13 novembre 2016 par Evelyne Perrin, sociologue (evelyne.perrin6@wanadoo.fr)
I- L’introuvable prolétariat
Il nous faut analyser pourquoi un mouvement social aussi fort, aussi long et déterminé que celui qu’a connu la France de février à septembre 2016 n’a pu empêcher d’imposer par une « loi » pas même votée une (…)
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6 novembre 2016, par Groupe Afrique
Le capitaine Thomas Sankara n’aura présidé aux destinées de la Haute-Volta, devenue sous sa présidence le Burkina Faso, "le pays des hommes intègres", que quatre années (1983-1987).
À 38 ans à peine, il fut assassiné par son compagnon d’armes, le capitaine Blaise Compaoré, lequel aura tout tenté pour effacer l’œuvre révolutionnaire accomplie par son prédécesseur. Aujourd’hui, après la fuite du président Compaoré, le génie, l’œuvre et la pensée du président Sankara commencent à resurgir (…)
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6 novembre 2016, par Groupe Société-Cultures
Ce livre constitue un témoignage exceptionnel sur plus de 60 ans du parcours d’un homme depuis les années 50 à nos jours.
Deux tiers de l’ouvrage raconte les années d’activités littéraires, théâtrales et éditoriales de Nils Andersson à Lausanne – la fondation de la Diffusion et des Éditions de La Cité. En 1957, Nils Andersson rencontre Jérôme Lindon (Éditions de Minuit), Jean-Jacques Pauvert (Éditions Pauvert), et Robert Voisin (Éditions de l’Arche) afin de leur proposer la diffusion de (…)
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23 octobre 2016, par Martine Boudet
Samedi 8 octobre 2016, à la Bourse du Travail de Saint-Denis, se tenait le deuxième forum du réseau Reprenons l’initiative contre les politiques de racialisation : "Antiracisme politique : convergences et divergences." On trouvera sur le premier billet, avec le programme de la journée, l’introduction de Farid Bennaï - texte et vidéo. Chacun des billets suivants sera consacré à l’une des tables rondes.
(1/6) Forum de Saint-Denis. Antiracisme politique : convergences et divergences (…)
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11 octobre 2016, par Groupe Société-Cultures
C’est un fait en voie d’être reconnu, le pays dérive vers des formes d’arbitraire et d’Etat de non droit.
Ce qui est inquiétant également, c’est que ce phénomène est perçu médiatiquement à l’envers, ou exclusivement du côté des agresseurs venus du terrorisme ou des banlieues ; la répression exercée par des forces de l’ordre à l’encontre des mouvements sociaux et citoyens est éludée. Des émissions parlent de menaces de guerre civile, ce qui amplifie une confusion paranoïde. (…)