Quand je vois les Indignés prendre les places de par le monde
Dire Non, cela ne peut plus continuer comme ça
Nous n’avons qu’un monde, qu’une terre, qui se dérobent sous nos pas
La mort des Inuits nous désigne notre mort à tous si nous ne bougeons pas
Nous sommes dans un rétrécissement irrespirable de nos possibilités
Toutes les formes de vie, humaines et non humaines, sont menacées
Quand j’entends les Indignés dire « On ne vend rien et on ne se vend pas
Tous ensemble, on le peut. Sors avec nous, c’est ton droit ! »
Ce sont les anonymes et les incompétents qui se sont levés
Un frisson de désespoir parcourt ma peau à voir le monde couler
Mais la colère fait frémir la planète comme une onde incontrôlable
Quand la résistance se met en marche, nul ne peut l’arrêter
Je pleure de joie devant la rage mais aussi la force de ce pouvoir citoyen
Je pleure devant la beauté du monde qu’il nous revient de sauver
Nous n’avons pas le choix et jusqu’au bout je me battrai
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