N’est-ce pas une bénédiction qu’il soit au rendez-vous ?
La douceur infinie du jour qui se lève
Ce n’est pas pour nous, mais nous en tirons notre sève
Comme des voleurs, des passagers clandestins
De nouveau tout est possible, tout nous est donné
A nous si ingrats, si désordonnés
Nous dilapideurs et fossoyeurs de sa beauté
Ce en plus, ce trop plein merveilleux
Nous allons pouvoir vaquer à nos affaires
Nous disputer l’eau, l’air
Compter nos sous, faire suer le burnous
Mais pour lui, quand avons-nous payé ?
Il faudrait peut-être le préserver, ce don si rare
Arrêter de jouer à l’apprenti sorcier
Etre à la hauteur de cette splendeur
Se comporter en passager respectueux et pas avare
Avant qu’il ne soit trop tard
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