Accueil > Commission Migrations > La vie de la commission > CNCLs, Universités d’été, .... > CNCL du 4/11/2017

CNCL du 4/11/2017

Migrations et Délits de Solidarité

vendredi 10 novembre 2017, par Commission « migrations »

Atelier « Migrations et délit de solidarité »

Intervenants :
• Les représentants des deux comités demandeurs de l’atelier, sur leurs pratiques vécues localement
• Un des membres de La Roya Citoyenne, René Dahon, sur les condamnations par l’appareil judiciaire dont ils sont victimes
• La Commission Migration, sur le projet d’Etats Généraux des Migrations

L’atelier abordera la question du « délit de solidarité » et corrélativement celle du « front uni de riposte à construire ici et là pour contrer les tentatives de l’Etat de criminaliser la solidarité citoyenne à l’égard des migrants ».

Avec en toile de fond deux préoccupations majeures :

1. L’analyse critique des politiques mises en œuvre par notre gouvernement et par l’Union Européenne

  • • le double langage et la pratique du gouvernement pour rendre invisible -donc acceptables- les migrants tous en accélérant les cadences et volumes d’expulsions hors la vue
  • • la politique de l’UE, en fait validée par les Etats, qui met en place via des accords économiques et contreparties financières un véritable complexe militaro-sécuritaire de rétention des migrants dans les pays de départ et de transit, dans des hotspots dont les conditions de fonctionnement sont intolérables et quasi criminelles
  • 2. Les engagements citoyens qui s’opposant à ces politiques et contribuent au front uni du refus à construire, dont
  • • l’initiative du "collectif délinquants solidaires,
  • • celle de mise en place d’un réseau national de soutien à la solidarité active avec les migrants pratiquée dans la vallée de La Roya et ailleurs, initié actuellement par l’association La Roya Citoyenne
  • • le projet de tenue d’Etats généraux des migrations, auquel Attac est partie prenante active, en cours de lance-ment depuis le samedi 7 octobre, en prolongement de l’appel lancé par 420 associations militantes sur le terrain.
  • • la tenue les 4 et 5 janvier à Paris d’une session du « Tribunal des Peuples », successeur du Tribunal Russel, dont le but sera « d’identifier et de juger la chaîne de cor-responsabilités sur toute la route parcourue par les personnes migrantes et refugiées, au cours de laquelle leurs droits humains sont violés de façon systématique, ce qui demande d’agir urgemment et d’assurer l’accès à la justice ».
  • Il sera aussi question des politiques migratoires alternatives à promouvoir, porteuses d’une société fondée sur d’autres valeurs que celle que prône le capitalisme néolibéral financiarisé (lutte de tous contre tous, concurrence à tout va contre partage, individualisme contre collectif, xénophobie contre insertion et intégration, repli sur soi contre solidarité sociale…). Sur quelles bases promouvoir ces politiques alternatives, avec qui et comment ? apport de l’ESU d’aout dernier sur ce sujet et débats en cours.

Délit de solidarité par Laurence Fabart
<media858|icone|center>

Présentation par Alain Fabart
<media942|icone|center>