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10 Janvier : Journée nationale d’action contre les violences policières institutionelles.
dimanche 6 janvier 2019
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Procès au tribunal de Gap pour "délit de solidarité"
Même si en théorie de délit de solidarité n’existe plus, Kévin et Pierre seront au tribunal pour avoir aider des personnes en détresse en montagne.
- Mercredi 9 janvier à 15h sur le front de neige de Montgenèvre là où la frontière et la présence policière accentue les dangers de la montagne
pour dénoncer les violences policières et le déni de droit à la frontière, soutenir l’action des maraudeurs solidaire, sensibiliser la population aux démarches à suivre pour aider une personne en détresse en montagne
- Jeudi 10 janvier à 8h30 devant le tribunal de Gap pour :
• exiger la relaxe de Pierre et Kévin
• affirmer le droit de circulation pour tous (art. 13 de la Déclaration universelle des droits de l’homme) en rappelant qu’il n’y a pas d’étranger sur cette planète,
• dire stop aux violences policières partout où elles s’exercent contre les exilés, les sans-papiers, les discriminés, les manifestants…,
• dire stop aux dérives de l’Etat de droit qui ordonne ces violences.
Nous rappelons une nouvelle fois que chaque jour et chaque nuit, des hommes, des femmes et des enfants fuient la misère, l’injustice sociale, la violence, et tentent de rejoindre la France, attirés par l’idéal des droits de l’homme, l’espoir d’une vie meilleure et d’un coin de terre où vivre libre et en paix.
Depuis des mois, la police les traque dans la montagne et les refoule quais systématiquement, sur ordre de l’Etat. Ceci est ILLEGAL, comme le dénoncent le Défenseur des Droits, la Commission Consultative des Droits de l’Homme et les associations.
PLUSIEURS PERSONNES SONT DÉJÀ MORTES EN TENTANT DE REJOINDRE BRIANÇON
Depuis novembre 2016, de nombreuses alertes, signalements et plaintes ont été déposés auprès du procureur par Tous Migrants avec le soutien d’associations nationales (Cimade, Secours Catholique, Amnesty, Médecins sans Frontières etc.).
Nous ne sacrifierons pas notre conscience à des politiques inhumaines, érigeant des murs uniquement contre les personnes vulnérables, les désignant ainsi de manière cynique, raciste et criminelle comme des indésirables.