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Mondialisation de la prostitution, une atteinte à la dignité humaine

Attac- Coordination Esther Jeffers et Christiane Marty,édition Mille et une nuits, 2008

vendredi 6 décembre 2013, par Commission Genre

La prostitution revêt dans son organisation des formes directement empruntées à la mondialisation financière. La logique néolibérale a trouvé dans le système prostitutionnel un « secteur » privilégié où se déployer, qui génère d’énormes profits : trafiquer les êtres humains et les prostituer procure beaucoup de bénéfices pour peu d’investissements.
L’interconnexion des activités criminelles, la libéralisation de la circulation des capitaux ont fait de la prostitution l’un des marchés globalisés les mieux organisés et les plus rentables.

Cette mondialisation-là illustre le processus de la marchandisation généralisée des biens et des services, à laquelle n’est mise aucune limite, dont le point ultime est la marchandisation des corps et des êtres humains, dans leur intégralité ou non. Oppression des femmes et néolibéralisme se nourrissent ainsi l’un de l’autre. Le capitalisme néolibéral dispose de ressources idéologiques qui semblent imparables, il avance au nom de l’individualisme et du « libre choix » : il promeut une certaine conception de la liberté individuelle, affichage bien pratique pour occulter les rapports sociaux et les formes de domination dans lesquels sont pris les individus

Livre téléchargeable :

Auteures :
membres de la Commission « Genre » d’Attac : Claudine Blasco, Esther Jeffers, Huayra Llanque, Christiane Marty, Jacqueline Pénit-Soria, Lysiane Rolet, Stéphanie Treillet et avec la collaboration de Claudine Legardinier et Judith Trinquart.