Aujourd’hui, tout est dit et son contraire sur le mouvement des « gilets jaunes ».
Qu’il est noyauté par l’extrême droite, par l’extrême gauche, qu’il est complètement apolitique.
Qu’il émane de la ruralité, de la périphérie, des territoires, de partout.
Qu’il rappelle les bonnets rouges, les poujadistes, les jacqueries.
Ses revendications, plus ou moins officielles, partent bien au-delà de la taxe sur les carburants. Sont cités le ras le bol fiscal, la méfiance vis à vis des élu·e·s, les gros privilégiés contre les maigres délaissés, l’insuffisance des services publics. Sont même évoqués la vitesse à 80 (...)
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