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Un complément à ma "profession de foi"...
... en forme d’un court résumé de mon implication dans la vie citoyenne
lundi 29 octobre 2012, par
J’exerce le beau métier de réalisateur de films documentaires, une grande partie de mes films est consacrée à mettre en lumière des initiatives humaines qui démontrent que beaucoup d’entre nous, en se regroupant, ne font pas que rêver d’un autre monde mais se retroussent les manches et le construisent. Quelques uns de mes films ont été projetés ici et là, notamment à l’initiative de comités locaux d’Attac.
Retour sur quelques années d’activité au sein d’Attac
Voilà, j’ai commencé à militer à Attac en 1998, je vivais alors à Montreuil et j’ai rejoint le groupe local Attac 93 Sud, où nous avons après quelques années opté pour la coprésidence, et j’ai été l’un des coprésidents.
J’ai initié, avec quelques amis-collègues de la région parisienne, un groupe : ISA (Images et Sons d’Attac) pour lancer quelques projets, en accompagner d’autres... Nous croyions (et je le crois encore aujourd’hui) que l’audiovisuel, la vidéo, les films pouvaient concourir à renforcer notre rôle d’éducation populaire. Nous avons connu quelques succès dans le domaine, malgré quelques réticentes du bureau national de l’époque... C’est ainsi que nous avons été parmi les premiers à lancer des séances "Attac fait son cinéma", en relation avec la salle municipale "le Méliès" de Montreuil.
L’un des moments que j’ai préféré, avec Attac Montreuil, a été une journée "Afrique" qui s’est tenue à la maison de l’arbre, local d’Armand Gatti, où nous avons mené deux tables rondes accueillant pas mal de belles personnes dont François-Xavier Vershave, projeté une intervention d’Aminata Traore que j’avais filmée à Porto Alegre lors du 1er forum Social Mondial, puis dîné d’une excellente cuisine proposée par l’association des Femmes Maliennes de Montreuil et terminé par une soirée musicale et dansante avec un groupe de musique africaine, évidemment.
Plus tard, je me suis installé à Marseille et ai contribué aux travaux et activité du CA d’Attac Marseille, alors en pleine turbulence. Là encore, j’ai animé "Attac fait son cinéma" dans des salles et avec des réussites diverses, la plus belle ayant été d’accueillir la première projection publique en France du "Cauchemar de Darwin" en présence de son réalisateur, Hubert Sauper. À Marseille comme ailleurs, en 2005 la campagne pour le non au referendum sur le TCE a été dense et Attac y a très bien tenu son rôle.
Puis, après un arrêt-maladie de deux ans, je suis venu m’installer dans la bonne petite ville de Saintes, en Charente-Maritime. Je reprends aujourd’hui l’animation de ce petit groupe local, partie intégrante du comité local Attac 17, convaincu du rôle qu’Attac, du fait de sa position hors du concert politicien, peut et doit tenir dans le débat politique d’aujourd’hui.
Ma candidature au CA
Je crois important de maintenir le lien entre l’action locale et la réflexion menée au plan national et les préoccupations et particularités locales. C’est sans doute le rôle de la CNCL, mais le CA national est un moteur et j’ai, après toutes ces années, fortement envie de contribuer au débat en y apportant mon expériences et mes idées, souvent peu orthodoxes et un peu décalées...