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Rapport d’activité
mardi 30 octobre 2012, par
Introduction
La crise économique n’est pas un accident. Les politiques pour y faire face ne constituent pas une erreur de diagnostic de la part des élites politiques et économiques de l’Union. Celles-ci portent un objectif bien précis, celui de réduire au maximum les coûts salariaux et sociaux pour préserver la rentabilité des capitaux. C’est, sous couvert de remboursement de la dette, une véritable « stratégie du choc » que ces élites mettent en œuvre. Quitte à mener l’Europe dans le gouffre.
– Y faire face, c’est parer à l’urgence et dénoncer le projet de ratification du pacte budgétaire, dans la foulée du travail réalisé dans le cadre des collectifs pour un audit citoyen de la dette. C’est aussi construire des convergences et des alternatives à l’échelle européenne face aux politiques d’austérité (partie 1) ;
– Nous voulons une autre Europe, solidaire avec le reste du monde. Et nous voulons construire cette autre Europe et cet autre monde avec les mouvements sociaux des autres continents. C’est pourquoi nous nous sommes mobilisés pleinement dans l’organisation du contre-G20 en France et nous participons à la préparation du prochain Forum social mondial en Tunisie en mars 2013 (partie 2) ;
– Nous ne sortirons pas de la crise économique avec les seules recettes du New Deal ou du Front populaire : la planète a atteint ses limites physiques, notre façon de produire et de consommer n’est pas soutenable. La transition sociale ne peut se penser sans la transition écologique et vice-versa. C’est le sens de notre engagement dans les luttes locales et globales, le sommet des Peuples à l’occasion de Rio +20, le Forum alternatif mondial de l’eau, les mobilisations contre l’extraction des gaz de schiste ou encore contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (partie 3) ;
– Parce que nous souhaitons toujours rester critiques vis-à-vis de nous-mêmes et ainsi avancer dans nos pratiques militantes, nous réfléchissons à un élargissement et une démocratisation de notre vie associative. Une vie associative qui continue à s’appuyer sur les évènements et composantes qui font sa richesse (partie 4).