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D’Oradour à Chudjaiya

31 janvier 2015, 17:47, par schmilblick

La barbarie nazie a effectivement malheureusement existé et avait un facteur particulier : elle mettait en application stricte et réelle tous les fantasmes que les populations occidentales nourrissaient sur les juifs et autres minorités " négligeables" à leur yeux pour cautionner une exclusion qui les soustrayait à leur responsabilité d’inégalités sociales en Allemagne, en France et ailleurs, construites sur une évolution industrielle drastique ainsi que sur les égocentrismes des uns et des autres ; Ceux-ci s’expliquent par une volonté de puissance souvent confondue avec celle de vouloir faire prospérer la société. Car
Cela ne signifiait pas obligatoirement partager avec la société les aspects positifs et négatifs.Le Krach boursier de 1929 qui venait aussi de wallstreet était un avertissement comme celui de 2008.
Quelle moralité y-avait-il à laisser regrouper tous les juifs au Val-Div alors que plus d’une dizaine de camps de regroupements existait en zone non occupée de la France ou bien pire, à dénoncer des personnes mises à l’écart par la nation en ces temps cruels ? Juste la peur des hiérarchies parfois assujetties, et celle d’échapper à ce diktat avec ses proches pour le premier, celle d’une vengeance personnelle pour la seconde,encore bien moins glorieuse. Certes ce courage intellectuel dont il fallait faire preuve à l’époque n’avait rien à voir avec celui qu’ il faudrait avoir aujourd’hui,juste pour rendre la vie sur terre plus vivable pour tous : 0.1 °/° = mise en place immédiate de la taxe Tobin sur tous les produits exportés , elle serait destinée à rééquilibrer l’agriculture, le commerce, les services, la santé, la production, l’éducation à la tolérance ( sans se faire tuer ou insulter) pour chaque état qui aurait en tête ces louables objectifs au service du bien commun, en devant rendre des comptes, à la population, au lieu de les détourner à leur profit ou au profit d’une minorité mondiale dont ils dépendent plus ou moins comme l’ont fait les générations du début du 20è siècles ; celles-ci étaient cependant bien moins instruites et informées, si nous acceptons de mieux les comprendre et les excuser.en se mettant à leur place. Par contre, si aujourd’hui nous ne prenons pas ces décisions rapidement, notre génération n’aura aucune excuse, elle , à n’avoir rien voulu changer pour le meilleurs des futures générations.
monique Demare, professeur d’allemand dont le rappel des conditions d’une paix civile pour nous et les autres lui tient à coeur en se servant de l’expérience du passé et en refusant de faire revivre les périodes sombres de la guerre et leurs conséquences sur les relations humaines futures, tout pays confondu.