Qui sommes-nous ?
Fondée en 1998, suite à la rédaction d’un éditorial du Monde diplomatique : « Désarmer les marchés » (décembre 1997), Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Attac se revendique comme un mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens. Attac produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations…
Fin 2010, Attac est présente dans une cinquantaine de pays, chaque organisation nationale étant autonome et devant simplement adhérer à la plateforme internationale ; Attac France compte près de 10 000 membres et plus de 170 comités locaux.
L’association est dirigée par un conseil d’administration de 42 membres élus par les adhérents, et dispose de l’expertise d’un conseil scientifique de 110 membres.
Articles les plus récents
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6 novembre 2021, par Groupe Afrique
La troisième Université du Réseau CADTM Afrique (Comité pour l’Abolition des Dettes illégitimes) s’est tenue dans la ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), du 28 au 30 octobre 2021 sous le thème : « L’impact des politiques financières européennes et des stratégies de coopération au développement sur le Sud et les alternatives possibles », en vue des audits citoyens des dettes publiques et l’abolition des dettes illégitimes.
Cette rencontre, destinée à la formation (…)
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22 octobre 2021, par Commission Enseignement-Recherche
Si le plan de rupture inter-organisationnel « Plus jamais ça » est salutaire, et augure d’une perspective prometteuse pour les services publics, l’École et de l’Université comme vecteurs d’émancipation y sont sous-estimées et enfermées dans une vision instrumentale. Un ensemble de personnalités appelle à y stopper « les méthodes managériales issues du privé » et plaide pour « une campagne unitaire en faveur de l’École et de l’Université d’ici les élections de 2022 ».
Le plan de rupture (…)
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21 octobre 2021, par Groupe Afrique
Contrairement à ce que Macron a voulu nous servir hier, les tirs à balles réelles, les corps jetés à la Seine, les milliers de manifestants arrêtés, emprisonnés, torturés et, pour beaucoup, transférés vers des camps de la mort dans l’Algérie coloniale, les soi-disant « retours vers leurs douars d’origine », ne sont pas la responsabilité d’un seul homme, mais bien celle de l’État français et de cette idéologie coloniale raciste qui a servi depuis le début à justifier les crimes commis en son (…)
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15 octobre 2021, par Groupe Afrique
Togo, Bénin, et maintenant le Nigeria. Il peut y avoir bien d’autres pays que j’ignore. Les histoires de vaccin obligatoire, pour se faire légaliser un diplôme, pour avoir accès à un quelconque service public, sont devenues légion en Afrique.
Fondamentalement est-ce normal ? Est-ce indiqué pour des vaccins qui ont bénéficié de l’indulgence des États, pour suivre un processus accéléré à cause du contexte sanitaire ? Surtout de la part de gouvernants africains qui ne savent pas combien (…)
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10 octobre 2021, par Groupe Afrique
La tenue du sommet Afrique-France de Montpellier (7-9 octobre 2021) a fait l’objet de fortes mobilisations des intellectuel.les africain.e,s, notamment à travers le collectif CORA/Collectif pour le renouveau africain, et d’associations spécialisées du mouvement social français.
Un contexte géopolitique évolutif
Manifestation de la capacité d’adaptation de la Françafrique, ce sommet qui a réuni des jeunes de différents pays francophones -et (…)
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9 octobre 2021, par Groupe Afrique
Ce samedi 2 octobre, s’est tenu à Grabels le colloque du comité pour l’annulation des sommets France Afrique.
Durant une journée entière, pas moins de 15 intervenants se sont succédés devant une centaine de personnes, pour dénoncer chacun des aspects des relations de domination entre les compagnies et l’Etat français d’un côté, et les Etats africains francophones, représentant des millions d’Africains de l’autre.
Ces discussions ont été placées sous le signe de la (…)
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30 septembre 2021, par Groupe Afrique
Cet évènement a fait partie des activités du contre-sommet de Montpellier. Trois anciens ministres, de Côte d’Ivoire, du Mali et du Togo y ont participé, aux côtés de spécialistes des problématiques néo et postcoloniales.
L’équipe de l’ouvrage Résistances africaines à la domination néocoloniale (Le Croquant, 2021) a été représentée par 6 auteurs présents ou en distanciel. https://editions-croquant.org/actualite-politique-et-sociale/710-resistances-africaines.html (…)
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28 septembre 2021, par Commission Enseignement-Recherche
Comme tout ouvrage collectif, celui-ci est hétérogène et chacun y puisera par une lecture sélective pour agir dans la perspective donnée par le sous-titre : défendre la démocratie à tous les niveaux de l’enseignement.
Les auteurs, enseignants engagés ou chercheurs, individuels ou collectifs, comme le groupe Jean-Pierre Vernant, travaillent sur deux interrogations : que nous arrive-t-il ? Que faire collectivement pour résister au gigantesque mouvement de marchandisation de nos vies et de (…)
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26 septembre 2021, par Commission Démocratie
Les Roms et Tsiganes qui vivent dans des bidonvilles sont les personnes les plus frappées par la pauvrophobie et le racisme (conjonction fréquente de deux agressions fortes).
Et ce aussi bien en termes d’insultes racistes (« au-dessus de la surface de l’eau » si l’on prend l’image de l’iceberg) que de discriminations structurelles et factuelles répétées (en dessous de la surface, donc moins visibles). L’accès aux droits se transformant systématiquement en portes fermées et en (…)
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25 septembre 2021, par Groupe Afrique
« Le franc CFA ou l’éco, c’est votre monnaie, mais c’est notre problème... » a écrit le professeur Kako Nubukpo dans “Du franc CFA à l’éco”, interrogeant l’intérêt suspect et obstiné de la France pour les questions monétaires africaines.
L’économiste martèle à juste titre que « quelqu’un qui s’intéresse autant à votre monnaie, cela finit par devenir suspect ! » Et d’enfoncer le clou avec un paragraphe aussi gênant que révélateur :
« Pourquoi la France justifie-t-elle le discours sur les (…)