Qui sommes-nous ?
Fondée en 1998, suite à la rédaction d’un éditorial du Monde diplomatique : « Désarmer les marchés » (décembre 1997), Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne) promeut et mène des actions de tous ordres en vue de la reconquête, par les citoyens, du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle dans l’ensemble du monde.
Attac se revendique comme un mouvement d’éducation populaire tourné vers l’action, considérant que le premier outil pour changer le monde est le savoir des citoyens. Attac produit analyses et expertises, organise des conférences, des réunions publiques, participe à des manifestations…
Fin 2010, Attac est présente dans une cinquantaine de pays, chaque organisation nationale étant autonome et devant simplement adhérer à la plateforme internationale ; Attac France compte près de 10 000 membres et plus de 170 comités locaux.
L’association est dirigée par un conseil d’administration de 42 membres élus par les adhérents, et dispose de l’expertise d’un conseil scientifique de 110 membres.
Articles les plus récents
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12 septembre 2017, par Martine Boudet
Comme écrit par maints observateurs de la vie socio-politique, de nombreux indices signalent l’état de délabrement de la res publica. Plutôt que de les énumérer une énième fois, il serait intéressant de caractériser l’idéologie à laquelle ils se réfèrent et de discerner ce qui relève de la responsabilité respective des décideurs et des composantes populaires.
Une République à bout de souffle
L’économie néo-libérale et la 5e République font bon ménage pour (…)
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11 septembre 2017, par Martine Boudet
Un voire deux ou trois candidats utilisent Laclau et Mouffe (LM) avec un certain succès : Mélenchon, mais également peut-être Macron et Marine Le Pen.
LM rénovent profondément la conception gramscienne de l’hégémonie qui restait ancrée dans la lutte des classes. En un certain sens ils renouent avec un Marx politique que les lectures « classistes » ont largement délaissé au profit du Marx économiste. L’ensemble d’inscrits dans un mouvement de déconstruction du marxisme dont Althusser peut (…)
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10 septembre 2017, par Martine Boudet
Voici un problème, et un gros. Les expériences démocratiques se généralisent sous des formes très variées. Toutes marquées par une volonté de fer quant à leur horizontalisme, toutes rejetant non seulement les pouvoirs établis (même les partis de gauche et d’extrême gauche) mais toutes les formes de pouvoir, par exemple liées à un savoir revendiqué comme tel.
A force on se dit qu’on devrait progresser, que ce qui apparaît comme des difficultés passagères sera surmonté par l’expérience à (…)
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10 septembre 2017, par Martine Boudet
NB : il est ici question du libéralisme économique, et non du libéralisme philosophique.
I- Comment maintenir une domination ? Tout mode d’organisation sociale procure avantages et profits, matériels et symboliques, à certains groupes dominants, qui donc œuvrent pour que leur situation perdure, quitte à accepter voire initier les changements qui font que rien ne change. A cet effet, ces groupes dominants mettent en œuvre, spontanément, sans complot (ou à peine) des outils de toutes (…)
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10 septembre 2017, par Martine Boudet
L’HEGEMONIE SELON GRAMSCI ET COX
Cox a développé une économie politique critique. Pour cela, il a prolongé la pensée d’Antonio Gramsci au plan international. Au sein des structures historiques, Cox distingue trois forces fondamentales : les forces matérielles, celles des idées et des institutions. Il définit trois pôles au sein du bloc historique (1). « Dans une perspective matérialiste historique transnationale, il n’y a pas systématiquement une hiérarchie prédéterminée entre les trois (…)
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10 septembre 2017, par Martine Boudet
1) Un rapport critique et nuancé à la notion d’inspiration gramscienne d’hégémonie dans la critique de l’impact des idées néolibérales
Un des risques dans l’usage de la notion d’« hégémonie » est d’homogénéiser a priori les bricolages idéologiques composites autour du néolibéralisme ; un usage prudent devant prendre en compte les bricolages propres à un matériau composite, voir par certains côtés contradictoire. Toujours, dans cette dimension composite des constructions idéologiques, ce (…)
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1er septembre 2017
La commission « Migrations » a été créée en 2009 suite à la publication du livre Pour une politique ouverte de l’immigration (Syllepse) dont la rédaction avait été élaborée collectivement par le groupe de travail « Migrations et mondialisation » créé à l’initiative du Conseil scientifique d’Attac. Après un long temps de faible activité elle a été relancée en juin 2016 .
Si vous souhaitez vous rapprocher de la commission « Migrations », notamment pour recevoir ses informations, échanger sur (…)
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28 août 2017, par Groupe Afrique
Dans le cadre de l’Université d’été européenne des mouvements sociaux (à Toulouse, du 23 au 27 août 2017), s’est tenu le séminaire "Afrique-Europe, les effets du colonialisme", ouvert à tou-te-s (le samedi 26 août). Cette activité vise à l’organisation et au renforcement d’un réseau.
Objectif : faire le lien entre les modalités du colonialisme actuel en Afrique et le sort réservé en Europe aux populations issues de l’immigration. Trois volets : le franc CFA et ses relations avec l’euro, (…)
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25 août 2017, par Groupe Société-Cultures
Introduction à débat. D’aucuns ne (re)connaissent ni groupes sociaux ni société mais que des individus, dont certains seraient citoyens (et pas d’autres). A l’opposé de nombreux chercheurs économistes, statisticiens, sociologues ou chercheurs en science politique travaillent eux à repérer des groupes sociaux au sein du réel social, à les différencier au sein d’une population donnée dans l’espace et le temps.
Quelle segmentation (sur quels critères professionnels ou de richesse ou de (…)
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24 août 2017, par Martine Boudet
Les textes, manifestes et appels diffusés depuis plusieurs années par des associations nombreuses et des organisations politiques en faveur de l’accueil des migrants n’a pas rencontré jusqu’à présent beaucoup de succès auprès des diverses institutions interpellées.
Parallèlement à ces actions, en replaçant la question de l’accueil des migrants dans le cadre général des inégalités Nord-Sud (dont elle n’est qu’un des aspects), des mobilisations pour des rapports plus égalitaires avec les (…)