Accueil > Assemblée générale 2012 d’Attac France > Candidat-e-s au conseil d’administration 2013 > Hervé Thomas > Les Assises comme si vous y étiez allés

Les Assises comme si vous y étiez allés

mardi 11 décembre 2012, par Hervé Thomas

De retour des Assises, on se dit qu’il y a encore du boulot pour arriver à la hauteur de nos ambitions et faire vivre la démocratie à l’intérieur de l’association.
Du monde, mais pas tant que ça, on aurait pu espérer plus, mais c’est ainsi.
Des débats apaisés mais une sorte de routine, en tout cas c’est comme ça que je le ressens.
De sommets en sommets, puis de collectifs en collectifs, on ne sort pas de la famille même élargie, même recomposée.
Parfois, on perçoit un début de début de commencement d’alternative concrète mais c’est trop peu et trop lent à mon goût.
Et puis la composition sociologique de l’association n’est vraiment pas le reflet de notre société. Il est vrai qu’Attac n’a jamais été pensée pour être une organisation, pour employer un vocabulaire désuet, dite "de masse" : c’est à la fois vrai par le nombre mais surtout par la cruelle absence en nombre suffisant de femmes, de travailleurs et de chômeurs, de jeunes, et je ne parle pas d’étrangers ou de descendants d’étrangers.
On pourra toujours dire "Ouais mais c’est pareil partout !". C’est justement parce qu’Attac est différente qu’on peut en espérer autre chose et puis ce n’est pas une raison pour ne pas y réfléchir.

C’est d’ailleurs ce qu’on fait à quelques-uns dans cette fameuse commission "vie de l’association" (il y a même eu un atelier là-dessus aux Assises) et je ne peux qu’inviter le lecteur de ce blog à rejoindre cette commission si elle ou il est intéressée.

En tout cas, l’accueil était parfait et une fois de plus, les comités locaux savent montrer avec quel soin et que souci ils prennent en charge les organisations des grands moments de l’association. Évidemment, une mention spéciale au jaja local dont nous avons su abuser avec constance et détermination. Et puis aussi à la petite sortie à Auchan qui nous a ouvert l’appétit.

On se dit qu’on fera encore mieux la prochaine fois c’est sûr.