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Le 7 décembre, partout en France, libérons l’Éléphant !

vendredi 29 novembre 2013, par Attac France

Appel « Pour que vive Fralib : boycott d’Unilever ! »

Les syndicats de Fralib ont appelé au boycott d’Unilever pour obtenir la cession de la marque de thés et tisanes « Éléphant », indispensable au lancement de leur coopérative de production. Ils demandent aussi un soutien au démarrage sous la forme de commandes pour leurs produits.

Les mobilisations d’Attac en France...

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Une page Facebookhttps://www.facebook.com/liberezelephant — a également été ouverte afin de faciliter la coordination des actions au plan local.

Le pouvoir citoyen peut faire céder Unilever.

Le samedi 7 décembre, une journée d’action nationale est organisée à l’appel des Fralib, relayé par une vingtaine de personnalités du mouvement social et progressiste. Attac est l’un des moteurs de cette initiative, qui sera suivie d’autres. Nous voulons le démontrer : d’autres avenirs sont possibles pour l’emploi, l’industrie et la nature que celui imposé par ces multinationales prédatrices.

Concrètement, il s’agit d’organiser des actions symboliques devant ou dans les supermarchés afin de populariser auprès du grand public la cause des Fralib et d’obliger Unilever à céder. Un matériel d’explication du boycott en direction du grand public sera proposé aux militants.

Appel « Pour que vive Fralib : boycott d’Unilever ! »

Une entreprise industrielle ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes - tilleul, verveine, menthe... - jusqu’alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes. Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions.

Tel est le projet des travailleurs de Fralib à Gémenos, près de Marseille, qui veulent relancer leur entreprise sous forme de coopérative. Depuis trois ans, elles et ils luttent pour obtenir de leur ancien employeur, la multinationale Unilever, le soutien minimum dont ils ont besoin pour se lancer : la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaître au profit de LIPTON marque milliardaire du groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage.

Mais Unilever ne veut rien savoir. Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d’accorder une aide au démarrage de leur projet. Unilever (chiffre d’affaires 2012 : 51 milliards d’euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif. Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON.

Alors que le chômage, la précarité et les dégâts écologiques ne font qu’empirer, le succès du projet des Fralib serait un signal d’espoir et ouvrirait la voie à d’autres possibles. Les Fralib appellent à une première journée d’action pour le boycott massif des produits Unilever le samedi 7 décembre. Répondant à leur appel, nous nous associons à cette action pour inciter Unilever à accéder aux demandes des Fralib. Leur lutte est la nôtre, celle de toutes celles et ceux qui cherchent à engager dès aujourd’hui la transition vers un autre monde, vivable.

Signataires :
Paul Ariès (politologue, mensuel "Les Zindignés"), Clémentine Autain (Fase-FdG), Geneviève Azam (Attac), Olivier Besancenot (NPA), Martine Billard (PG- FdG), Jean-Marc de Boni (La Nef), Benoît Borrits (Association Autogestion), Fabienne Brugel (Compagnie NAJE), Alain Caillé (sociologue), André Chassaigne (PCF-FdG), Sergio Coronado (EELV), Léo Coutelec (Miramap), Thomas Coutrot (économiste), Txetx Etcheverry (Bizi !), François Longérinas (journaliste), Dominique Méda (sociologue), Laurent Pinatel (Confédération paysanne), Xavier Renou (Les Désobéissants), Patrick Viveret (philosophe) et les salariés de FRALIB en lutte depuis plus de 3 ans.

Appel à imprimer et à distribuer
Format A5
Appel « Boycott d’Unilever ! » (A5)
Format A4
Appel « Boycott d’Unilever ! » (A4)

Vous pouvez aussi signer et faire signer (en cliquant sur le bouton vert ci-dessous) la pétition
« Pour le maintien de l’emploi industriel et de l’activité à Fralib Gémenos »...

Pour le maintien de l'emploi industriel et de l'activité à FRALIB Gémenos



Et encore... : une interpellation d’Unilever France
Cyber@ction n°591 : « Pour que vive FRALIB, prenons la défense de l’Eléphant ! »
(à signez en cliquant ici !)

Prénom, Nom
Adresse
Code postal, commune

Monsieur le PDG d’Unilever,

Par la présente, je tiens à vous signifier mon incompréhension du refus d’un groupe comme le vôtre de laisser aux Fralib la possibilité d’exploiter la marque Eléphant.

J’ai pris bonne note des marques de votre groupe qui subiront de ma part le sort que vous réservez au projet de coopérative des Fralib.

Croyez en ma vigilance de consom’@cteur solidaire


Merci à toutes et tous, et que vive l’Eléphant !