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L’action des régions sur l’hygrométrie de l’air

observations curieuses du ciel lors d’une fin de canicule

jeudi 27 juillet 2017, par Daniel Hofnung

J’ai longtemps hésité à mettre ces observations en ligne, sachant le sujet polémique et ne sachant pas comment les présenter. Avec l’arrivée de l’été, il m’a semblé nécessaire de diffuser cette information, qui pose beaucoup de questions et pourrait être dérangeante ; j’ai finalement opté pour une présentation relativement humoristique.

Il peut paraître étonnant que l’hygrométrie de l’air puisse entrer dans les pouvoirs des régions.

Pourtant, une preuve manifeste en a été donnée à travers des observations que j’ai pu faire, lors des derniers jours de la canicule de fin juillet début août 2016, et qui ont donné lieu à une série de photos.

Le fait que des traînées d’avions commerciaux, voire qu’un voile sur le ciel puissent être visibles, serait lié à l’hygrométrie de l’air, suivant les explications couramment admises sur ces questions.

Un aspect du ciel radicalement différent à la limite de régions entre l’Île de France et Bourgogne-Franche-Comté montre que cette hygrométrie peut varier du tout au tout entre deux régions voisines.

Le 1er août 2016, à Paris et dans la région, la chaleur était étouffante, le soleil de plomb, le ciel uniformément bleu, et il en avait été de même toute la semaine précédente.

Le 2 août au matin, le ciel était soudain différent : des formations nuageuses diffuses, de multiples traînées d’avions visibles quadrillant le ciel, alors que si quelques rares avions étaient visibles les jours précédents, leurs traînées n’étaient pas visibles ou s’effaçaient rapidement.

J’avais un rendez-vous à 14 heures à Sens, j’ai donc pris la route d’Ivry où j’habite par l’autoroute A4, puis la Francilienne, puis l’autoroute A5 jusqu’à Sens.

Peu avant d’entrer sur l’A5, aux environs de Melun, je me suis rendu compte qu’en direction du sud, le ciel était bleu comme la veille. J’ai alors commencé à prendre des photos.
Quelques dizaines de kilomètres plus loin, près de Montereau, le ciel bleu devenait plus présent au dessus de l’horizon, au sud.

La surprise a été au passage de la limite entre les deux régions, matérialisée par un panneau de signalisation : un ciel radicalement différent côté Île de France (nuages diffus, traînées d’avions) et côté Bourgogne-Franche-Comté où le ciel était du beau bleu des jours précédents : à tel point qu’à la limite de régions, une traînée d’avion s’arrêtait net !

Un peu plus d’une dizaine de kilomètres après, je me suis arrêté sur l’aire du péage de Saint-Denis les Sens.

Sur l’arrière côté Île-de-France : les nuages diffus et les traînées d’avion emplissent le ciel.

Sur l’avant, côté Bourgogne-Champagne, un beau ciel uniformément bleu, sans la moindre traînée ni le moindre nuage.

Et à la limite des deux (la limite entre les 2 régions, n’est plus tout à fait verticale, je suis un peu plus loin) : les nuages diffus, avec quelques-uns un peu décalés par le faible vent, ainsi qu’une traînée d’avion interrompue d’un côté et un ciel uniformément bleu de l’autre côté.

Décidément, si les traînées d’avions sont bien visibles en fonction de l’hygrométrie, les régions ont un pouvoir nouveau : celui de régler l’hygrométrie.

À tel point que les traînées d’avions et les nuages s’arrêtent aussi nettement à la limite de régions que le nuage radio-actif de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières de la France en 1986.

J’ai passé la nuit dans la région de Sens. Le ciel est resté uniformément bleu jusqu’au soir, la nuit a été claire et belle, mais dès le lendemain matin la ronde des avions laissant des traînées avait repris sur la Bourgogne. Le ciel était quadrillé de traînées, puis de nuages légers et d’un voile blanc ténu, similaires à ceux présents en Île de France la veille.

Je vous laisse maintenant choisir l’explication de cette petite histoire :

A/ les régions peuvent agir sur l’hygrométrie de l’air, ceci explique que des traînées d’avions et des nuages puissent être visibles dans une région et pas dans une autre, ou très éventuellement : il pourrait y avoir un changement radical d’hygrométrie à un endroit donné, mais qu’il se retrouve ce jour là très exactement à une limite de région paraît statistiquement relever presque de l’impossible.

ou :

B/ la géo-ingénierie existe dès maintenant à grande échelle, de très nombreux avions quadrillent le ciel presque quotidiennement pour agir sur le climat (et ceci est planifié au niveau régional). Ils larguent des produits chimiques formant des traînées subsistantes qui s’étalent progressivement et dont les micro-particules favorisent la condensation de l’humidité de l’air en nuages légers, dans le cadre de la « gestion du rayonnement solaire » (GRS). Ces particules contiennent de l’aluminium pour refléter le rayonnement solaire, ce qui explique le taux d’aluminium élevé mesuré dans l’air ambiant en région parisienne1. Cette méthode, pour fonctionner, nécessiterait une hygrométrie minimale, ce qui expliquerait qu’il n’y ait pas d’épandages les jours de temps très sec. Je vous laisse vérifier en regardant le ciel, en particulier en fin de période de canicule, où des différences peuvent apparaître entre le ciel de deux régions. Pensez à prendre des photos !